Les français s'intéressent à leur langue. Mais souvent l'intérêt qu'ils lui portent ne dépasse pas le souci de la correction. C'est là une vue quasi-juridique des choses. / Les mots son en effet le reflet de l'évolution de moeurs et des idées. Mais ils ont aussi leur propre destin. Ils ont un corps phonique: les sons qui les composent peuvent agir sur leur sens. ('Les mots français dans l'histoire et dans la vie'. Georges Gougenheim. Paris.)